Marais Salants
Pour la carte de France des paysages de Cannelle. Cette semaine je me suis rendue compte que je ne vous
avais jamais parlé des marais salants alors qu'ils sont seulement à deux kilomètres de chez moi.
Allez je vous emmène en ballade

Mais attention il va y avoir quelques règles à respecter

Bon tout le monde est derrière moi alors allons y....
On travaille toute l'année dans les marais salants même si le gros de la saison se fait en été. L'hiver et le printemps sont consacrés aux travaux d'entretien puis à la préparation du marais pour la récolte estivale.
Le "paludier", l'homme qui travaille dans le marais, récolte son sel de juin à septembre.
La mer irrigue le marais salant par "l'étier" au rythme quotidien des marées (pour rappel de ce qu'est un étier voir mon article ICI)
En période de saunaison, tous les quinze jours, le paludier admet l'eau grâce à une trappe dans la "vasière" : vaste réservoir de décantation.

De là, sous l'effet d'une légère dénivellation, et par un jeu de trappes

le paludier met l'eau à tourner dans la saline à travers une suite de bassins aménagés dans l'argile : "cobiers,
fards, adernes."

Sous l'action du soleil et du vent, l'eau s'échauffe, s'évapore, la teneur en sel augmente : elle devient saumure. Dans le dernier bassin de décantation qu'est "l'oeillet", le sel se cristallise.
Par vent d'est surtout, des cristaux fins et légers flottent en larges plaques à la surface de l'eau : c'est la “Fleur de sel” ou sel menu cueilli avec la lousse (3 à 5 kg par jour, par oeillet et par beau temps).
Cent fois plus productive est la récolte de “gros sel” ou “sel gris” qui se forme au fond de l'oeillet et est récolté avec le las (50 à 70 kg par jour, par oeillet et par beau temps).
Le sel est ensuite porté jusqu'au “trémet” pour former un mulon qui sera évacué en septembre vers un magasin à sel ou salorge.

En vous baissant un peu vous pourrez aussi découvrir cette petite plante verte: la salicorne. Par ici elle remplace un peu le cornichon.

Si vous allez dans la région de Guérande, sachez que certains paludiers font visiter leur marais. Les explications et les démonstrations sont vraiment intéressantes. N'hésitez pas à vous informez auprès de l'office de tourisme de votre lieu de villégiature ou auprès de Terre de sel (d'ailleurs si après la lecture de mon article succinct vous voulez en savoir plus je vous conseil leur site internet).
Allez pour le plaisir je n'hésite pas à vous en remettre une couche (de sel bien entendu)


Les explications de cet article sont tirées du site de l'office de tourisme de Guérande
Allez je vous emmène en ballade
Mais attention il va y avoir quelques règles à respecter
- Ne stationnez pas sur les chemins d'accès et éviter de traverser le marais en voiture en saison estivale
- Ne descendez pas sur la saline
- Ne prélevez pas et ne touchez pas de sel sur les tas, ne manipulez pas les outils des paludiers
- Ne déposez pas d'ordures, ne jetez pas les mégots de cigarettes dans les salines et sur les tas de sel.
- N'arrachez pas de plantes et ne cueillez pas de fleurs.
- Ne déranger pas les oiseaux
- Tenez les chiens en laisse
- Demandez aux paludiers l'autorisation de les filmer ou les photographier
Bon tout le monde est derrière moi alors allons y....
On travaille toute l'année dans les marais salants même si le gros de la saison se fait en été. L'hiver et le printemps sont consacrés aux travaux d'entretien puis à la préparation du marais pour la récolte estivale.
Le "paludier", l'homme qui travaille dans le marais, récolte son sel de juin à septembre.
La mer irrigue le marais salant par "l'étier" au rythme quotidien des marées (pour rappel de ce qu'est un étier voir mon article ICI)
En période de saunaison, tous les quinze jours, le paludier admet l'eau grâce à une trappe dans la "vasière" : vaste réservoir de décantation.
De là, sous l'effet d'une légère dénivellation, et par un jeu de trappes
le paludier met l'eau à tourner dans la saline à travers une suite de bassins aménagés dans l'argile : "cobiers,
fards, adernes."
Sous l'action du soleil et du vent, l'eau s'échauffe, s'évapore, la teneur en sel augmente : elle devient saumure. Dans le dernier bassin de décantation qu'est "l'oeillet", le sel se cristallise.
Par vent d'est surtout, des cristaux fins et légers flottent en larges plaques à la surface de l'eau : c'est la “Fleur de sel” ou sel menu cueilli avec la lousse (3 à 5 kg par jour, par oeillet et par beau temps).
Cent fois plus productive est la récolte de “gros sel” ou “sel gris” qui se forme au fond de l'oeillet et est récolté avec le las (50 à 70 kg par jour, par oeillet et par beau temps).
Le sel est ensuite porté jusqu'au “trémet” pour former un mulon qui sera évacué en septembre vers un magasin à sel ou salorge.
En vous baissant un peu vous pourrez aussi découvrir cette petite plante verte: la salicorne. Par ici elle remplace un peu le cornichon.
Si vous allez dans la région de Guérande, sachez que certains paludiers font visiter leur marais. Les explications et les démonstrations sont vraiment intéressantes. N'hésitez pas à vous informez auprès de l'office de tourisme de votre lieu de villégiature ou auprès de Terre de sel (d'ailleurs si après la lecture de mon article succinct vous voulez en savoir plus je vous conseil leur site internet).
Allez pour le plaisir je n'hésite pas à vous en remettre une couche (de sel bien entendu)
Les explications de cet article sont tirées du site de l'office de tourisme de Guérande