Vade retro
C'est qu'ils sont vicieux nos chers commerçants,
ils ouvrent grand la porte électrique quand vous vous approchez, comme des bras accueillants.
ils vous cajolent vous parlent avec douceur, que des sons agréables, des couleurs douces.
ils vous chouchoutent avec leurs promos, leurs points cadeaux.
Ils vous fidélisent et c'est quand vous ne vous y attendez pas, au détour d'un rayon qu'ils vous assassinent
Ils ont sorti les chocolats de noël ces infâmes. Pourtant je leur faisais confiance. On sortait à peine de la foire au vin, le rayon jardinage est encore plein, le rayon jouet aussi ridicule qu'à l'accoutumée, dans l'allée centrale les promos sur les gels douches et autres produits de beauté. J'y suis allée en toute confiance moi. Jeune et naïve, la tête dans ma liste de course (ah non je l'avais encore oubliée à la maison). J'achète des bulbes de jonquilles pour anticiper sur le printemps, je passe devant la nourriture pour chat. J'attaque le rayon gâteaux apéritifs parce que mon homme a fait une razzia dans notre stock en deux semaines. Et qu'est ce que je vois devant moi? (bon je vous passe le suspense la réponse est plus haut) LES CHOCOLATS DE NOEL. Dans leurs jolies boites scintillantes, aux noms sucrés. Ils sont là devant moi, je suis obligée de passer à côté d'eux, de les regarder à la défilade (Non mon bébé chéri on ne touche pas aux pyramides de boites), de saliver, de m'étouffer sur les prix.
J'arrive enfin en fin de rayon, et surprise, miracle, aucune boîte dans les mains. Aucune boite dans le caddie. Je suis forte, je sais resister aux chocolats de noël (en même temps je ne sais plus si on peux appeler ça des chocolats de noël vu qu'on a pas encore passé la Toussaint).
C'est alors qu'il me fait un clin d'oeil, il m'appelle, me prend par les sentiments, me titille. "Allez regarde je suis beau comme un camion de pompier". "Et puis je n'ai pas trop de chocolat, ta conscience s'en remettra (et tes cuisses aussi)"." Dis toi que tu te sacrifie pour ton fils, je suis sûr qu'il adorerait avoir un camion de pompier en bois"." Et puis c'est écolo les jouets en bois"." Allez viens, achète moi."
Ahhhhhhhhhhhh je suis vraiment trop faible
Et le pire c'est que je retourne faire des courses la semaine prochaine.
Article publié le 20 octobre 2008 (et honnêtement j'aurais pu écrire le même cette année à part que pour une fois je résiste encore et toujours)
ils ouvrent grand la porte électrique quand vous vous approchez, comme des bras accueillants.
ils vous cajolent vous parlent avec douceur, que des sons agréables, des couleurs douces.
ils vous chouchoutent avec leurs promos, leurs points cadeaux.
Ils vous fidélisent et c'est quand vous ne vous y attendez pas, au détour d'un rayon qu'ils vous assassinent
Ils ont sorti les chocolats de noël ces infâmes. Pourtant je leur faisais confiance. On sortait à peine de la foire au vin, le rayon jardinage est encore plein, le rayon jouet aussi ridicule qu'à l'accoutumée, dans l'allée centrale les promos sur les gels douches et autres produits de beauté. J'y suis allée en toute confiance moi. Jeune et naïve, la tête dans ma liste de course (ah non je l'avais encore oubliée à la maison). J'achète des bulbes de jonquilles pour anticiper sur le printemps, je passe devant la nourriture pour chat. J'attaque le rayon gâteaux apéritifs parce que mon homme a fait une razzia dans notre stock en deux semaines. Et qu'est ce que je vois devant moi? (bon je vous passe le suspense la réponse est plus haut) LES CHOCOLATS DE NOEL. Dans leurs jolies boites scintillantes, aux noms sucrés. Ils sont là devant moi, je suis obligée de passer à côté d'eux, de les regarder à la défilade (Non mon bébé chéri on ne touche pas aux pyramides de boites), de saliver, de m'étouffer sur les prix.
J'arrive enfin en fin de rayon, et surprise, miracle, aucune boîte dans les mains. Aucune boite dans le caddie. Je suis forte, je sais resister aux chocolats de noël (en même temps je ne sais plus si on peux appeler ça des chocolats de noël vu qu'on a pas encore passé la Toussaint).
C'est alors qu'il me fait un clin d'oeil, il m'appelle, me prend par les sentiments, me titille. "Allez regarde je suis beau comme un camion de pompier". "Et puis je n'ai pas trop de chocolat, ta conscience s'en remettra (et tes cuisses aussi)"." Dis toi que tu te sacrifie pour ton fils, je suis sûr qu'il adorerait avoir un camion de pompier en bois"." Et puis c'est écolo les jouets en bois"." Allez viens, achète moi."
Ahhhhhhhhhhhh je suis vraiment trop faible
Et le pire c'est que je retourne faire des courses la semaine prochaine.
Article publié le 20 octobre 2008 (et honnêtement j'aurais pu écrire le même cette année à part que pour une fois je résiste encore et toujours)