Si j'étais un oiseau
Le thème de la semaine chez Dana est : "Si j'étais un oiseau..." Je n'ai malheureusement pas eu le temps nécessaire cette semaine pour rechercher les photos et créer
un texte mais il y avait un poème de la grand mère de mon homme qui m'avait marqué alors je vous en fait profiter.
Au bord de la falaise, à la pointe de la Lande
Dans un escarpement, j'ai entendu du bruit
C'était un goéland parlant à son petit
Fais attention bébé, si tu tombes dans l'abîme
Tu ne peux remonter, tu ne peux t'envoler
J'aimerais pourtant bien t'aider, te voir grandir
Chaque matin dès l'aurore, s'envoler tous les deux
S'accrocher au rayon du soleil éclatant
J'ai écouter longtemps cet oiseau prévenant
Il me faisait penser à une gentille maman
Les yeux pleins de bonté, regardant son garçon
Il voulait s'en aller, voir autre chose: l'exil
Elle comprenait cela,
Pareil au goéland, il rêvait d'un ailleurs, changer d'horizon
Sachant bien qu'on ne peut, à moins d'être grotesque
Oublier ses racines, sa Bretagne
L'Océan , le sable blanc, les ajonc, les genêts
Où qu'on aille, quoiqu'on fasse, nous sommes tous attachés,
Ancrés, aimés, animés d'un passé qu'on ne peut oublier
Qui ne peut s'effacer
Du haut de la falaise à la pointe de la Lande
En regardant au loin derrière l'ïle Dumet
On devine l'Amérique
Sur le gros rocher noir, le cormoran regarde
L'air pensif et l'oeil vif, il guette
Le maquereau, la sole ou la limande
Que d'un grand coup de bec sera repas du soir.
Dans un escarpement, j'ai entendu du bruit
C'était un goéland parlant à son petit
Fais attention bébé, si tu tombes dans l'abîme
Tu ne peux remonter, tu ne peux t'envoler
J'aimerais pourtant bien t'aider, te voir grandir
Chaque matin dès l'aurore, s'envoler tous les deux
S'accrocher au rayon du soleil éclatant
J'ai écouter longtemps cet oiseau prévenant
Il me faisait penser à une gentille maman
Les yeux pleins de bonté, regardant son garçon
Il voulait s'en aller, voir autre chose: l'exil
Elle comprenait cela,
Pareil au goéland, il rêvait d'un ailleurs, changer d'horizon
Sachant bien qu'on ne peut, à moins d'être grotesque
Oublier ses racines, sa Bretagne
L'Océan , le sable blanc, les ajonc, les genêts
Où qu'on aille, quoiqu'on fasse, nous sommes tous attachés,
Ancrés, aimés, animés d'un passé qu'on ne peut oublier
Qui ne peut s'effacer
Du haut de la falaise à la pointe de la Lande
En regardant au loin derrière l'ïle Dumet
On devine l'Amérique
Sur le gros rocher noir, le cormoran regarde
L'air pensif et l'oeil vif, il guette
Le maquereau, la sole ou la limande
Que d'un grand coup de bec sera repas du soir.
Pour retrouver tous ces poèmes, le blog en son hommage c'est ICI